LeMiroirdelaNature

la culture est un antidote à la violence, car elle nous invite à la compréhension d'autrui et féconde la tolérance, en nous incitant à partir à la rencontre d'autres imaginaires et d'autres cultures.

Mardi 1er mars 2011 à 20:36

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Pina Bausch une artiste sans  doute, mais je ne suis pas fan!
J'ai été déçu par les " Rêves dansant"


Lundi 21 février 2011 à 21:52

  


       Après le succès en France et à l’étranger de La Dame de chez Maxim de Feydeau, Jean- François Sivadier crée l’un de ses propres textes : puisant ses sources chez Wilde et Shakespeare il a écrit Noli me tangere, qui est un « drôle de bazar » nous dit Philippe Chevelley. « Nous voilà donc, sur le plateau qui ressemble à un chantier de montage ou de démontage - un décor typique du metteur en scène, qui toujours déjoue l’illusion théâtrale -, en l’an 27 de notre ère, en Judée. Le prophète Iokanaan, autrement dit Jean-Baptiste, qui hurle dans le désert des imprécations obscures, est arrêté par Hérode, alors qu’arrivent au palais Salomé, la belle-fille d’Hérode, et Ponce et Pilate préfet de la Judée sous domination romaine. » Petite mise au point sur l’histoire fait par Fabienne Darge.http://lemiroirdelanature.cowblog.fr/images/tumblrlganp2WOxH1qfka9x.jpg

C’est une pièce qui touche à tout, à la fois un péplum biblique inspiré de Jean-Baptiste le prophète qui fut décapité qui pour ma part me rappelle un fou sortie d’un hôpital psychiatrique, une épopée lyrique avec un politicien totalement dépressif accompagné de son « secrétaire » totalement à l’ouest et ne pesons pas nos mots légèrement débile, une comédie avec un véritable ange qui ne sait même pas ce qu’elle fait là, un ange qui doit aider mais qui est littéralement ‘paumé’ dans cette époque, un vaudeville avec du théâtre dans du théâtre, où y sont montré les pires caricatures, le professeur et son charisme sur-dimensionné, l’acteur qui pense faire tout mieux que les autres et enfin le timide qui n’arrive pas à donné une seule réplique juste.

 

        Une pièce qui est magnifiquement tenu grâce aux acteurs et à leur énergie, leurs personnages sont émouvant et attachant, on ne peut les quitter des yeux. Pourtant même s’il est question de miracle dans cette histoire, certains passages restent ennuyant comme la danse de Salomé qui reste un passage clé mes, trop lent, ainsi que la fin où la mort du prophète est très rapide, cette histoire nous laisse sur notre fin.

Mais, cette m’a tout de même conquise, j’ai rit durant ces deux heures, j’ai à la fois aimé et détesté les personnages ils sont drôle, poussent leur personnages à l’extrême, jouant avec nous, on nous donne envie de les détester avec leur méchanceté, leur manigance… . Surtout Nicolas bouchaud qu i occ u pe  la scène avec une telle énergie, un  tel charis me

.

C’est sans doute ce coté potache connu des pièce de Sivadier qui ici nous touche et nous transporte dans cette époque.

 


« Noli me tangere est une comédie, un conte qui explore et réinvente la « grande histoire », et met en scène un bras de fer entre le pouvoir inflexible d’un empire et la parole d’un homme seul, anarchiste, agitateur public nu comme un ver avec pour seules armes sa sincérité et sa capacité à soulever les foules.
Noli me tangere est une suite de variations oniriques sur le thème de la confrontation du tyran et du Dieu, sur la rencontre « historique », dans le climat de tension qui précède toute révolution, de deux hommes tous les deux auto-proclamés « sauveurs du monde », le Christ et l’empereur Tibère, via le face-à-face de leurs « bras droits » respectifs Jean-Baptiste et Ponce Pilate. »
Jean-François Sivadier

Et vous l’avez vous vu ? Des avis ?

Et si vous n’y avez pas encore été courrez y !

A plus tard les amis!

Mepa.




Lundi 21 février 2011 à 21:42

Une amoureuse du théâtre contemporain, qui va essayer de vous le faire aimer, découvrir.


Le théâtre remonte (à ce qu’on en connait) à la Tragédie grecque, qui puise ses origines dans la religion et les fêtes célébrant Dionysos. Mais c’est avant tout à l’époque d’Athènes une activité politique. C’est donc lors d’une grande compétition annuelle que toute la cité se regroupe pour assister à des concours musicaux et théâtraux. Les tragédies traitent de sujets politiques en confrontant les héros aux valeurs et problèmes de la cité afin d’opérer sur eux la catharsis (selon Aristote, c’ est un phénomène qui se produit lors de ses représentations sur le spectateur qui va éprouver de grandes passions qui le libèrera de ses pulsions.).

 

Il y a par la suite le théâtre romain qui est un prolongement du théâtre grec mais qui se trouve être plus un divertissement, des jeux ludiques pour le spectateur afin de le faire oublier ses problèmes. Et puis il y a le théâtre médiéval, la commedia dell’arte, le théâtre élisabéthain… Jusqu’à nos jours. Je ne dure pas longtemps sur cette rétrospective car je ne suis pas là pour vous faire un cour sur l’histoire du théâtre mais pour vous faire découvrir des pièces contemporaines que j’aime, que j’ai vu, que j’ai détesté…Avec mes avis, mes premières impressions… .


http://lemiroirdelanature.cowblog.fr/images/masquetheatre1300x214.jpg












« Je me demandais l’autre jour : à quoi sert le théâtre ? À imiter la vie. Pourquoi l’imiter puisqu’elle est là ? Elle a besoin d’être imitée pour qu’on la comprenne. Qu’est-ce que ça veut dire comprendre la vie ? Ça veut dire, en même temps qu’on la vit, la voir un peu étrangère. Qu’est-ce que ça apporte ? On se dédouble. C’est-à-dire ? On sort de soi et on fait un retour à quelqu’un qu’on ne connaît pas forcément très bien. Pourquoi ne pas rester tranquillement dans le soi qu’on connaît ? C’est le propre de l’homme. Quoi ? D’aller voir ailleurs tout en restant là. » Serait il possible de dire autre chose pour introduire le théâtre ? Non…

A bientôt, pour un article qui je l’espère vous plaira.

Bonne journée à tous !

Mepa.


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